The Rider Post | 20 octobre 2014 Le surf fait son retour à la Réunion culture Lifestyle Suites aux trop nombreuses attaques de requin qu'ont subit les surfeurs ces dernières années sur l'Ile de la Réunion, la pratique du surf, bodyboard ou autre sport nautique était tout simplement interdite. 13 attaques et 5 morts depuis 2011, c'est plus que tous les autres pays du monde ou spots de surfs réunis. Les autorités avaient jugé bon de fermer tout simplement les plages et spots de surfs et d'interdire jusqu'à la baignade. L'ile étant connu pour être un paradis des sports de glisse et notamment du surf, ça semblait bizarre surtout qu'il existe maintenant plusieurs dispositifs anti-requin. Et comme c'est une île qui compte beaucoup sur le tourisme, il fallait absolument trouver une solution. Surtout que les riders locaux n'allaient pas changer d'île pour surfer et s'organisaient comme ils pouvaient. Comme par exemple en surfant des boards plus larges et plus longues pour qu'il y ait moins de bras ou de jambes hors de l'eau quand ils sont allongés dessus. Et good news car depuis ce matin, un nouveau dispositif de sécurité a été mis en place sur le célèbre spot de Boucan Canot, celui qui a vu le plus de victimes liées aux attaques de requin à son compteur. Le surf peut donc de nouveau y être pratiqué sans être hors la loi mais sous la surveillance des sauveteurs et sur une zone d'environ 100 mètres sur 100 (sur 220 km de côtes). Et pour célébrer ce retour du surf "légal" sur l'un des spots les plus populaires de l'île, une jolie houle s'est gentiment invitée à la fête pour le plus grand bonheur des surfeurs locaux. La plage de Boucan Canot était complètement délaissée par les plagistes réunionnais et les touristes depuis le début de la crise requins en 2011 et carrément interdite depuis septembre 2013. La Réunion est réputée pour être un des berceaux du surf avec des riders comme Jérémy Florès qui sont de véritables stars aujourd'hui. Le retour du surf était donc plus qu'attendu. Dans les prochains mois, le filet de sécurité devrait être étendu et couvrira donc une plus grande superficie pour un retour à la "normale" d'ici 2015 affirme Patrick Florès, adjoint au maire de Saint-Paul, le responsable de cette opération. Il explique également que tout va dans le bons sens : "La seule chose que je demande à ceux qui surfent encore dans les zones non sécurisées, est d'être très prudents et patients. Le prochain accident pourrait donner raison à ceux qui n'aiment pas les activités nautiques et qui ne comprennent pas l'enjeu économique et psychologique pour l'équilibre de la Réunion et de la population". MM