Ride & Fly : Quand Tom Pagès mixe motocross et parapente



Dans sa dernière vidéo baptisée Ride & Fly, le Français de 39 ans emmène sa Yahama en speedriding à près de 100 km/h dans le ciel de Morzine Avoriaz.

Après avoir sauté une falaise de 135 m à Avoriaz avec sa moto, Tom Pagès est de retour dans son dernier projet sur le même thème et le même spot. Cette fois, c’est en speedriding qu’on le retrouve, toujours posé sur sa machine. Une vidéo qu’il a mis deux ans à réaliser en perfectionnant sa technique en parapente. Après avoir atteint les 30 km/h avec sa moto de 105 kg, le pilote peut s’envoler dans les airs. Mais pas toujours facile en montagne de trouver le terrain parfait pour ce genre d’exploit.

« Il a fallu que j’apprenne énormément de choses, parce que je ne connaissais rien au parapente » explique Tom Pagès. « Quel type de voile, quelle taille, comment accrocher la moto… Il y a plein de choses que j’ai essayé de faire seul mais heureusement j’ai pu me tourner vers les collègues spécialistes comme Valentin Delluc, son coéquipier Ugo Gerola et un local, Pacôme Schmitt, qui lui aussi connaît bien les spots et m’a énormément aidé sur les phases de vol. »

Photo : Oliver Godbold / Red Bull Content Pool

« Il a fallu d’abord développer un système sur la moto pour accrocher le harnais. Une fois que c’était fait, j’ai accroché la moto au plafond de mon garage pour voir si elle était équilibrée, mis les mousquetons, réfléchi au positionnement de la voile etc. Une fois que tu as fait tout ça, il faut vérifier si ça fonctionne, si c’est le bon système de pilotage, si les sangles sont assez résistantes etc. »

Photo : Oliver Godbold / Red Bull Content Pool

« Le projet a duré deux ans et demi. J’ai fait quatre disciplines en même temps pour apprendre l’aérologie, les finesses d’atterrissage. Je voulais savoir un peu tout faire, et ça m’a bien aidé, parce que l’atterrissage était très compliqué au départ. Je n’habite pas à la montagne, j’ai donc fait beaucoup d’allers-retours (à Morzine-Avoriaz), et parfois, la météo ne te permet pas de voler. C’était beaucoup de temps sur place pour faire quelques vols, ce n’était pas un projet ultra facile et très chronophage. »

Photo : Dom Daher / Red Bull Content Pool

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