The Rider Post | 9 mars 2016 Du Snowmobile version streetstyle avec Levi LaVallee Snow Snowmobile La nostalgie de l’enfance, pouvoir tout faire, n’avoir peur de rien. Considérer son environnement comme une grande cour de récré, où la moindre barrière de sécu est une rampe à rider, chaque courbe un kicker à taper, chaque aire plane, une surface à slider. L’imagination sans limite de Levi LaVallee transforme sa ville natale, St Paul (Minnesota), en parc d’attractions géant l’espace d’un instant. Suspendue dans les airs, retombant lentement comme des flocons, cette imagination, cette impulsion créatrice enfantine qui ne trouve de frontière que dans les esprits éteints, refusant de rêver, ayant perdu l’innocence des inventions de l’enfance. « Quand t’es gosse, tu regardes les choses différemment, tu traverses la ville en voiture et tu te dis « oh, je pourrais essayer de jumper ça ». Pouvoir le faire pour de vrai, c’était comme vivre un rêve éveillé » dit Levi, se remémorant ses ambitions de petit garçon. « Je me souviens faire le tour de la capitale. Me rappeler tous les trucs que j’ai faits quand j’étais gosse, les endroits où je suis allés et maintenant, je fais des jumps et toutes ces cascades de fous. Ca c’était plutôt cool comme ressenti. » Habité par une énergie folle, Levi aurait même fatigué sa machine: « Le seul problème mécanique qu’on a eu fut sur le pont de Smith Avenue. J’ai dû y faire dix runs différents, et étant donné qu’il n’y avait pas beaucoup de neige, la machine ne refroidissait pas du tout. J’ai plus ou moins serré le moteur. J’aurais dû laisser la moto refroidir un peu, mais je m’amusais beaucoup trop à tagger des donuts sur le bitume ». Dans cette explosion de bonne humeur, quelques moments difficiles se firent sentir, notamment lors de la réalisation de tricks engagés. « Il y a une ou deux figures qui m’ont fait me poser des questions. Il y avait quand même des jumps à hauts risques. Celui qui m’a causé le plus de soucis fut le bridge drop. Il me faisait peur, jusqu’à ce que je me lance, et ensuite j’ai réalisé que n’était pas si dur que ça ».