The Rider Post | 17 octobre 2013 HUMAIN OU HÉRO ? BMX Urban Human to Hero est une émission dédiée à la détermination, la discipline et l’engagement des sportifs ainsi que leurs sources d’inspiration. Le segment Human to Hero est diffusé tous les mercredis du mois dans World Sport à 18h et à 23h30 sur CNN International. Ce mercredi 16 octobre, l’équipe de CNN a rencontré Maxime Charveron, le rider BMX lyonnais. Il revient sur ses débuts dans ce sport, ses difficultés mais aussi ses ambitions. Voici la vidéo de son interview sur CNN et en exclu, la traduction en français juste en dessous ! Human to Hero – Maxime Charveron "Je connais toutes les rues de Lyon, tous les bâtiments, tous les parkings. Je connais la ville. On voit la ville différemment car tout peut devenir utile. Quand on voit un escalier, on se dit qu'on va pouvoir faire telle ou telle figure, que tel spot est mieux que tel autre… Parfois, c'est juste un détail, mais ça peut rendre un spot incroyable, mieux que tous les autres. Je m'appelle Maxime Charveron. Je suis un rider professionnel de BMX freestyle. J'ai 22 ans. J'ai remporté le contest de BMX de Pessac, bien connu des riders de BMX en France. Dans le BMX freestyle, il y a différentes formes de ride. Il y a le street, dans lequel on ride dans la rue, le dirt, dans lequel on ride sur des bosses, les skateparks. Il s'agit de repousser ses limites et de trouver sans cesse de nouvelles choses à faire. Parfois, oui, quand le vélo est bon, quand on s'est fait un bon vélo, on a l'impression qu'il n'existe pas, que c'est un prolongement de son corps Mon vélo est un petit vélo d'enfant. Il est un peu plus lourd qu'un VTT, plus solide et il n'a pas l'air terrible parce qu'il passe son temps à se crasher, mais je l'adore. Un peu avant mes 16 ans, j'ai commencé à faire du BMX tout le temps. Je faisais du vélo et la nuit, je faisais des graffitis, environ 3 grands par nuit. Puis, j'ai arrêté parce que j'ai entendu dire que la police municipale le savait. Il fallait que je fasse quelque chose pour me sortir de là. J'ai donc commencé à rider vraiment sérieusement parce qu'il y avait un contest en France, avec une voiture à gagner. Mon objectif était de gagner cette voiture, puis de la vendre pour payer mon amende. C'est ce que j'ai fait. Je me suis dit que j'allais continuer à faire du BMX et à vivre de cette façon. Quand je ride, j'aime faire des barspin c'est à dire faire tourner le cadre à 360°. J'aime aussi faire des tailwhips. C'est plus ou moins la même chose. On fait tourner le cadre à 360 degrés. J'aime faire des foot jams, je mets mon pied sur la roue avant pour freiner le vélo. Je me suis beaucoup blessé. Je me suis déboîté l'épaule, me suis fait une torsion du genou de l'autre côté, me suis cassé le pied du même côté, me suis fait opérer de la cheville. J'ai dû m'assommer une dizaine de fois. Je me suis cassé aussi le nez et le bras quand j'étais plus jeune et je crois que ça suffit ! J’aime arpenter la ville tout seul pendant la nuit et faire du street. C’est bizarre. C'est comme si j'avais la ville entière pour moi tout seul, et j’adore ça !"