The Rider Post | 15 avril 2017 Quiksilver Maider Arostéguy : c’est parti ! SURF Water Pour cette 33éme édition du Quiksilver Maider Arosthéguy, The Rider Post prend part à cette compétition historique, et est fier de soutenir cet événement, véritable tradition en terre biarrote. L’origine de la compétition Plus ancienne compétition de surf du continent, elle a vu le jour il y a plus de quarante ans, autour de deux tréteaux et quelques copains motivés à se tirer la bourre à l’eau. Les prix étaient symboliques et la compétition, bon enfant. Maider Arostéguy, alors très impliquée dans les affaires et le développement de la ville s’intéressa particulièrement à cette compétition, et lui donna le coup de pouce nécessaire pour faire évoluer son organisation. Quelques années plus tard, Maider Arosteguy est victime d’un accident, alors qu’elle effectue la traversée à la nage du Port-Vieux à la Grande-Plage. L’organisateur de l’événement, Robert Rabagny, décida d’honorer son travail, son aide et sa passion en baptisant la compétition à son nom. Biarritz Maider Arostéguy © FFS Un événement singulier Organisée au réveil du printemps, le Maider représente légitimement l’ouverture de la saison de surf européenne, durant laquelle les meilleurs surfeurs français et européens (250 attendus) viennent se mesurer dans une ambiance toujours aussi conviviale. Loin de la pression des étapes du circuit QS, les surfeurs prennent part au Maider pour ce qu’il représente, comme l’explique Robert Rabagny : « On ne vient pas pour la dotation, on vient parce que c’est la Maider Arosteguy. D’ailleurs, je ne souhaite pas qu’elle fasse partie du circuit pro QS. Ce n’est pas l’esprit du Maider. Il faut que nos enfants puissent la faire. » (propos recueillis par l’Equipe). Maxime Huscenot, édition 2015 © Biarritz Maider Arostéguy Joan Duru et Pauline Ado, favoris et vainqueurs l’an dernier ne seront pas présents cette année, occupés à remporter les heats du CT. Mais la relève est tout aussi brillante, avec Vincent Duvignac, Edouard Delpero et Adrien Toyon, tous trois attendus au tournant pour cette édition. Justine Dupont est quand à elle favorite chez les filles, la surfeuse de 25 ans rentre tout juste du Portugal où elle vient de remporter le QS 1000 au Caparica Pro, et de finir seconde à l’étape de longboard. Extrêmement motivée, elle offrira un avant-goût de ses capacités au public présent, avant le jour J du Mondiaux ISA en mai prochain, sur ce même spot. Liste complète des inscrits a retrouver ICI. Un parrainage toujours prestigieux Et il en a toujours été ainsi. De waterman à icônes de la communauté surf, le Quiksilver Maider Arostéguy tient à être représenté par une figure inspirant le monde de la glisse. L’année dernière, le bodysurf avait été mis à l’honneur avec Mark Cunningham, et cette année, les projecteurs sont braqués sur le tow-surfing et une technologie qui prend de plus en plus d’ampleur, le foil, et dont le parrain actuel, Laird Hamilton, en maitrise toutes les facettes. Il fera par ailleurs une démonstration de foilboard ce samedi, à la Grande-Plage, avant une séance de dédicaces. Laird Hamilton en freesurf dans les vagues Biarrotes cette semaine ©SurfingBiarritz D’autres personnalités seront présentes tout au long de l’événement comme Pilou Duclame, surfeur de grosses vagues ; Sylvain Cazenave, photographe de surf ou encore Peyo Lizarazu, SUP surfeur. La Biarritz Wave Riders Ceremony La Biarritz Wave Riders Ceremony récompense tous les acteurs ayant marqué le monde de la glisse. Du surf, au bodyboard, longboard, ou encore bodysurf, plus de cinquante sportifs seront décorés pour leur talent et leur engagement. Justine Dupont, Fred Compagnon, Uhaina Joly, Benjamin Sanchis, Gauthier Garanx, Tyler Laronde, Léo-Paul Etienne ou encore le Biarritz Sauvetage Côtier, qui ont été décorés les années précédentes. La compétition est à suivre sur la page Facebook de l’événement ainsi que sur nos réseaux sociaux.