The Rider Post | 2 février 2017 Découverte d’une nouvelle barrière de corail au large de l’Amazonie Environnement Lifestyle En Avril dernier, Greenpeace a découvert un incroyable récif coralien à l’embouchure de l’Amazonie et de l’océan Atlantique. Greenpeace Brésil a organisé cette expédition et a ainsi pu prendre de superbes photos sous-marines de ce mystérieux récif de corail situé plus exactement au large des Etats du Maranhão, du Para et d’Amapa (et s’étend jusqu’à la frontière guyanaise). Le bateau nommé l’Esperanza avait à son bord des scientifiques qui ont étudié ces récifs mesurant 9500 km². Le but était de comprendre comment cet écosystème fonctionne et surtout comment le mécanisme de photosynthèse a pu avoir lieu avec aussi peu de luminosité. Depuis les années 70, les chercheurs se doutaient de la présence d’un tel écosystèmes coralliens car des scientifiques américains avait remarqué la présence de poissons typiques de ce style d’endroit. C’est donc confirmé depuis avril 2016. Quand ce récif a été découvert dans le fleuve Amazone, il était dissimulé sous la boue et des déchets, c’est surement pourquoi il est resté caché toutes ses années. Mais même sous cette couche de détritus, il a réussi à se developper. Un phénomène que les experts ont du mal à expliquer car les coraux ont en général besoin de beaucoup de lumière pour vivre et se régénérer. Mais cette nouvelle barrière de corail serait déjà menacée et en grand danger car d’après l’organisation de protection de l’environnement, des compagnies pétrolières seraient déjà sur le coup pour commencer à forer à cet endroit. Il se pourrait qu’il existe du pétrole aux abords de cet écosystème et ces compagnies envisagent de l’extraire avec l’autorisation des autorités brésiliennes. Les sociétés Total et BP estiment qu’il y aurait environ 20 milliards de barils dans les profondeurs à cet endroit. La nouvelle expédition de l’Esperanza est partie le 24 janvier dernier pour aller explorer de plus près cette barrière de corail qui s’étend sur un millier de kilomètres, entre 200 à 300 km des côtes brésiliennes. Vous pouvez suivre l’évolution de cette aventure sur le Twitter du journaliste Rémi Barroux. Toutes les autres images sont sur le site de Greenpeace. Recifes da foz do rio Amazonas. Crédit photo : Divulgação/Greenpeace Avec la campagne « Save #AmazonReef« , Greenpeace veut protéger des appétits pétroliers cette indéniable biodiversité. pic.twitter.com/LKF2gTdCVu — Rémi Barroux (@remibx) 30 janvier 2017