The Rider Post | 9 mai 2016 FISE World Montpellier : Le bilan de l’édition 2016 Best-of Lifestyle On vient tout juste de rentrer à Paris, avec forcément la gueule de bois mais surtout des images dans la tête, et des belles. 5 jours de folies, de performances, de fiesta, de litres de bière, de victoires, de déceptions, d'envolées lunaires, de hurlements, de robes moulantes et d'applaudissements. Ça fait beaucoup mais on est encore loin du compte car le FISE c'est encore bien plus que ça. Le meilleur contest de sports extrêmes nous dit Catfish (speaker de l'event) et il n'est pas loin de la vérité car tous les ingrédients sont ici réunis, à commencer par un incroyable plateau de riders venus du monde entier. Les finales les plus attendues (flat et park pro) ont été annulées car la pluie est venue jouer les troubles fêtes donc ce sont les résultats des qualifications qui ont été pris en compte. En flat, c'est donc Matthias Dandois qui l'emporte. Une victoire amplement méritée car notre champion revient en force cette année. Il est suivi de deux autres français pour un podium 100% tricolore, Alex Jumelin et Joris Bretagnolles qui ont également très bien roulé et gagnent au passage un billet pour la prochaine étape à Denver (USA). L'un sur la roue avant l'autre sur la roue arrière avec beaucoup de créativité concernant Alex, qui détient le record du plus grand nombre de participation au FISE. Et comme il n'en a manqué aucun, ça commence à faire beaucoup. En park, c'est Alex Coleborn qui s'impose devant un plateau digne de ce nom composé tout simplement des meilleurs riders du monde. Et chez nos cousins de la trottinette, c'est le champion du monde Jordan Clark qui monte sur la première marche du podium. Tous les résultats sont ici. Et on vous laisse avec les vidéos du jour, les coulisses du FISE et les runs des vainqueurs. Rendez-vous en 2017 pour les 20 ans du festival, ça risque d'être bien FAT également. Hommage à Dave Mirra : Le Communiqué officiel du FISE La pluie s’invite au programme du dernier jour Nous la redoutions, elle est arrivée plus tôt que prévue, la pluie a donc eu raison des dernières finales de BMX, et notamment celle de la Coupe du Monde BMX Freestyle Park UCI. Malgré tous les efforts des équipes du FISE, et après un vibrant hommage à Dave Mirra disparu il y a peu, le park n’était pas praticable. Ce sont donc les résultats des demi-finales hautement disputées de la veille qui ont établi les classements finaux. L’Anglais Alex Coleborn l’emporte ainsi sans combattre. La finale du BMX Flat, avortée elle aussi, consacre Matthias Dandois ; tandis que confortablement réchauffé par sa combinaison, Oka Guenther remporte une très belle épreuve du Wakeboard. Il rejoint ainsi la collection de grands moments dont on se souviendra longtemps : du panache de Julien Cudot en Roller Slopestyle, à l’impressionnante ligne du Mountain Bike remporté par Thomas Genon sans oublier la furie du contest de Skateboard. On aurait tendance à le dire chaque année, et c’est plutôt bon signe, mais ce FISE là, il était fou ! Une marée humaine recouvre les berges du Lez Avec 160 000 visiteurs le jeudi de l’ascension soit le record battu pour une seule journée, et presque 600 000 au cumul des 5 journées de festivités, le vainqueur a une fois de plus été le public. Venu spontanément se rendre compte de l’engouement populaire, Thierry Braillard, le secrétaire d’état chargé des sports au ministère de la ville généré par le festival confiait « Je suis impressionné, et fier » aux télévisions nationales et internationales présentes sur place pour couvrir cet événement à la dimension de plus en plus global. Un hommage sincère qui a touché l’ensemble des équipes et les 160 bénévoles qui se démènent pendant des semaines de préparation et des heures sur place pour rendre possible, et agréable de surcroît, la plus belle des fêtes. Le Made in FISE s’exporte bien Car le FISE est bel et bien la fête des sports Freestyle et de ce qu’ils nous apportent comme dose d’adrénaline, de passion et de partage. Venus de tous les coins de la planète, les 1800 athlètes, amateurs et professionnels mélangés, de 13 à 40 ans, ont une nouvelle fois produit le plus beau des spectacles et se sont par la même occasion crée d’inoubliables souvenirs. Un échange gagnant qui se répète depuis 19 ans et qui s’exporte désormais sur 3 continents. Cette année la ville organisatrice de Chengdu a ainsi présenté la richesse de la culture chinoise sur un stand théatralisé quotidiennement par des street artistes de renoms. Les délégations de villes candidates ont pu ainsi vérifié l’ambition du projet que le FISE leur propose, gageons qu’elles sont reparties avec des envies plein la tête. Poursuivons ensemble le voyage à Osijek en Croatie du 15 au 23 juillet pour la deuxième étape des FISE WORLD SERIES. Car oui, aussi fou que cela puisse paraître, Montpellier ce n’était que le début ! Photo : Christian Van Hanja MM