Portez vos ski sur vos doigts, Gabarage les recycle en bagues !

Le recyclage est de plus en plus en vogue, il fait même son apparition dans le monde de la mode et de l’accessoire. Une aubaine pour nos poubelles et notre consommation future.

Les plus grandes marques de prêt-à-porter lancent leur ligne de vêtements, manteaux ou encore, chaussures faites de matériaux recyclés comme Adidas, qui lancera prochainement une chaussure faite à base de plastiques retrouvés en mer. Le design intérieur a été le premier art à tirer profit du recyclage, rapidement suivi par nombre d’artistes, sculpteurs et autres génies de la récup’. Nous voici aujourd’hui en Autriche, pays connu pour ses nombreuses stations de ski, où se trouve Gabarage Upcycling Design. Basée à Vienne, Gabarage à tout de la société modèle : « Tout a besoin d’une seconde chance » affiche t-elle dans sa description. Gabarage s’est intéressé aux paires de skis et planches de snow abandonnées au fil du temps : cassées, démodées, trop petites, délaissées, et en fait des bagues.

Gabarage, un modèle durable

Spécialisé dans l’intérieur, la re-conception et l’artisanat, cette société recherche constamment des solutions uniques et durables pour étendre le cycle de vie d’un produit, en se penchant sur le matériaux de départ afin de produire un produit durable.

Une lutte acharnée est ainsi lancée contre la société du jetable.

Son activité ne se résume pas seulement à donner une toute autre vie à des produits jetés, elle s’inscrit également dans la réinsertion professionnelle et la formation de personnes défavorisées, afin de les faire entrer encore une fois, durablement, dans le marché du travail.

C’est donc toute une réflexion autour du gaspillage, humain et matériel, qui fait la philosophie de Gabarage Upcycling Design.

Travaillant avec des artisans et producteur locaux, elle sort de leur contexte original des objets et leur assigne une nouvelle fonction, créant des pièces uniques et en séries limitées.

Gabarage Upcycling Design prend entièrement conscience de sa responsabilité sociale sur la société et l’avenir de la planète, et en vient même à vendre des créations tirées d’objets rejetées par la société qu’elle combat.