Le surf toujours interdit sur les plages de Hong Kong



Malgré les protestations des surfeurs locaux, 42 plages sont désormais interdites aux surfeurs à Hong Kong, où le gouvernement local est désormais beaucoup moins concilient.

Depuis quelques jours, le gouvernement de Hong Kong a intensifié la règlementation concernant la pratique du surf sur les plages publiques de la ville. Cela fait ainsi plusieurs dizaines d’années que le surf n’est globalement pas toléré à Hong Kong notamment à Big Wave Bay, là où les vagues sont suffisamment importantes pour permettre la pratique du surf. Ainsi, dans les zones réservées à la baignade, le surf est interdit. Aujourd’hui, Hong Kong compte 42 plages publiques interdites à la pratique du surf. Des panneaux « No Surfing » plantés dans le sable apparaissent régulièrement sur les plages. Douze des plages du territoire sont situées sur l’île de Hong Kong, tandis que les 30 autres sont réparties dans les nouveaux territoires, y compris les îles périphériques.

Selon Adrian Pedro Ho King-hong, un législateur du New People’s Party (un parti d’opposition), le Bureau de la culture, des sports et du tourisme justifie sa décision d’étendre l’interdiction du surf sur toutes ces plages par le fait qu’ils pensent qu’il y aura des plaintes de la part du public si des surfeurs sont présents à côté d’eux. De plus, le gouvernement indique que les planches de surf sont un danger pour les nageurs et que les surfeurs créent des risques pour les secouristes en cas d’intervention en particulier lors de mauvaises conditions météorologiques. Désormais, les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères, notamment à des amendes pouvant atteindre 247 euros et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 14 jours. Deux surfeurs sont ainsi poursuivis après qu’ils aient été surpris il y a quelques semaines en pleine session à Big Wave Bay lors d’un typhon. Cette intensification de la règlementation et des contrôles est corrélée avec l’alignement croissant de la ville sur les politiques rigides de la Chine, privilégiant le contrôle au compromis.

 
 
 
 
 
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Une publication partagée par Antony Dickson (@surfinghongkong)

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