The Rider Post | 2 juin 2017 Interview exclusive avec le rider polyvalent Chaney Guennet Dirt VTT - MTB Du BMX au VTT en passant par le 4X ou le Pumptrack, Chaney Guennet a tout gagné et à l’occasion de son nouveau partenariat avec la marque Voodoo Ride, nous avons voulu en savoir plus sur ce personnage multi-cartes. Une petite présentation. Que dirais-tu de toi pour ceux qui ne te connaissent pas ? Je m’appelle Chaney, j’ai 24 ans, j’habite dans le centre de la France à Chateauroux. J’ai commencé par le BMX dans un club que nous avons créée avec mon père et des amis. J’ai surtout fait du BMX Race, j’ai participé aux Championnats du Monde en 2005 à Bercy, un de mes plus beaux souvenir en BMX. J’ai eu quelques expériences en Dirt. J’ai ensuite voulu essayer au 4X, un sport qui me faisait rêver à la télé quand j’étais minot. Lors de ma deuxième course, au Championnat de France à Méribel en 2011, j’ai obtenu le titre de Vice Champion de France. Depuis, je me suis impliqué dans le MTB et notamment en 4X et Pumptrack. J’ai fait plusieurs Coupe du Monde avec comme meilleur résultat une 8e place. En Pumptrack, j’ai fait mes débuts à la GreenHouse Race à Berne où je termine 3e. Depuis, j’ai fait différentes courses comme les Pump Battle en Hollande et Allemagne, et les Crankworx que j’ai eu la chance de gagner l’an passé aux Gets (France) devant une icône du BMX, Barry Nobles. J’ai aussi fait le déplacement au Canada, tout seul comme un grand. Une très belle expérience, malgré un résultat un peu décevant. Quand et comment tu as commencé le MTB, et pourquoi cette passion ? J’ai commencé le VTT car c’était un rêve de gamin. Le 4X passait à la télé à l’époque, ça avait l’air d’aller vite avec des gros jumps. Forcément, ça donne envie ! Du coup, premier test sur une Coupe de France, peu concluante. Deuxième course au Championnat de France où je termine Vice Champion de France juniors en 2011. Depuis ce moment, j’ai posé le BMX et je me suis beaucoup impliqué en 4X et surtout en Pumptrack. Je suis devenu fan de Pumptrack car j’ai toujours été un « rider » plutôt technique, et c’est une discipline qui demande beaucoup de précision avec un rythme très élevé, c’est ce qui me plait en Pumptrack. Si tu devais expliquer ce sport à un néophyte, en quoi consiste exactement ta discipline ? Comment définirais-tu ce sport ? Le but du Pumptrack, c’est d’avancer sans pédaler en utilisant le relief des bosses et les mouvements du corps sur notre vélo. En compétition, on est de plus en plus « chainless » , donc la technique est le point le plus important de ce sport. Je définirais cette pratique comme un sport technique et rapide, à l’image d’un 110m haies. Un mot sur ton parcours et ton palmarès ? Concernant mon palmarès, j’ai gagné quelques courses régionales en BMX, participé aux Championnats du Monde à Bercy en 2005. J’ai été vice Champion de France en 4X. J’ai ensuite gagné plusieurs Pump Battle en Allemagne et Hollande, 3e à la GreenHouse Race, participé aux Crankworx et gagné celle aux Gets en 2016. Peux-tu nous en dire plus sur ton bike ? Concernant mon vélo, c’est un Dartmoor 26 Player, un bike de Dirt très réactif et très léger. Tous les composants sont des Spank, le top du top pour moi, aussi bien design que qualité. Point important, je roule avec des pneus Michelin Race’r, surement les meilleurs pneus du marché pour le Pumptrack et le Dirt. Comment fais-tu pour l’entretien et le nettoyage de ton vélo ? Pour entretenir mon bike, j’utilise les produits Voodoo Ride. En plus du fait que ces produits soient ultra efficaces, ils sentent très bons. Une raison supplémentaire pour laver son vélo plus souvent que d’habitude ! On trouve tout ce qu’il faut pour redonner bonne mine au vélo après une session. Quels-sont tes projets ? Concernant mes projets, j’ai les 3 étapes restantes des Crankworx (France, Autriche et Canada) où j’espère figurer dans le haut du tableau. Pour 2018, j’aimerais m’impliquer encore plus dans le Pumptrack… affaire à suivre ! Une anecdote, aventure ou histoire à nous raconter à ton sujet ? Une anecdote sympa… C’est le moment où je me retrouve en finale face à Barry Nobles, icône du BMX et notamment finaliste des JO en BMX. Surement un de mes meilleurs souvenirs depuis que je suis sur mon vélo. En plus, j’ai terminé devant lui, que demander de mieux ! Un message à faire passer et des gens à remercier ? Merci à tous mes sponsors et notamment Voodoo Ride qui me permet de garder mon vélo et ma petite voiture en parfait état le plus longtemps possible. Je remercie bien sur à mes parents et ma famille, qui me soutiennent dans mon sport ainsi qu’a côté. Je ne pourrais jamais les remercier assez, c’est évident. Merci aussi à ma copine qui me supporte et supporte le vélo depuis 4 ans maintenant. Mes sponsors évidemment, sans eux je ne pourrais évidemment pas naviguer en Europe et dans le Monde. Mes amis, mes « bro ». À tous les petits messages, pouces bleus et différents « like » sur les réseaux, ça fait toujours plaisir ! Et merci à The Rider Post de mettre en avant le sport que je pratique !