The Rider Post | 29 juillet 2016 Zoom sur l’Urbex, la discipline extrême qui sort de l’ombre Parkour Urban Ils sautent de toit en toi, ils font des headstands en haut des gratte-ciels. Qu’est ce que l’Urbex, l’exploration urbaine extrême ? Terme créé des mots « urban » et « exploration », l’Urbex désigne l’aventure urbaine. Alors que certains partent pour des roadtrips en pleines natures ou encore, des randos en montagnes, certains voyagent le monde en quête de villes aux architectures extraordinaires. Faisant des buildings, ponts, toit et grue leurs terrain de jeux, ces explorateurs modernes ne ressentent pas le vertige, ils s’en amusent même… Sur les toits de Dubaï Nous avions consacré un dossier à Oleg Cricket, ce daredevil russe des temps modernes qui défiait le vide sur un hoverboard. Mais il n’est pas le seul à jouer les Spiderman, loin de là… « Explorer le monde est la chose la plus importante et le but de la démarche est d’atteindre des endroits qui nous sont ormalement interdits. Je ne sais pas si je vais réussir, je sais simplement que je n’abandonnerai pas. » L’Urbex a néanmoins une connotation interdite, un soupçon d’illégalité nécessaire pour coller à la définition. Et quand des athlètes en font leur mode de vie, tout devient tout à coup plus sensationnel : « Il faut savoir affronter ses peurs. J’essaie toujours de repousser mes limites et de voir jusqu’où je suis capable d’aller. » Abudi Alsagoff Abudi Alsagoff a Santorini en Greece https://www.youtube.com/watch?v=kwhT-eJVpq0 Le freeruning et le parkour sont font parti de l’univers Urbex, mais jamais l’imprudence. Ici, on ne joue pas avoir les mort, on repousse seulement les limites de la curiosité… Le désir de comprendre, de voir, de connaitre, d’y être, de vivre l’instant à 100 % et de se sentir vivant, voilà peut être tout l’essentiel de l’exploration urbaine. « Il y a des personnes qui passent leur vie à travailler, puis ils se marient, ils ont des enfants et ils font un prêt immobilier… mais moi (l’Urbex) c’est ce que je veux faire de ma vie. »