10 bonnes raisons de ne pas sortir avec une surfeuse !

Voici 10 raisons pour que tu ne fasses pas le « mauvais » choix.

1. Elle va choisir le smoothie papaye-goyave-avocat et toi la pinte bien fraiche. 
Ouais, elle demandera les jus qui n’existent pas. Elle boira des bières sans alcool, des thés qui puent, elle sera adepte des açai bowl et de la cuisine healthy. Quinoa puff, green smoothie filamenteux, eau de coco, crème glacée faites de bananes congelées, et autres galettes de riz seront son quotidien et donc le tiens. Adieu pizza, saucissons, kebab, la vie quoi ! Fini les soirées du samedi où on se couche à 6’du, car il y a footing sur la plage à 5h du mat’ avant d’aller à l’eau demain. Pas question donc de gâcher un dimanche à cuver à cause d’une gueule de bois vénère.

2. Elle risque d’être végan 
Elle sera végétarienne, c’est sûr. Il ne te reste plus qu’à prier pour qu’elle ne soit pas végan, car alors, tu devras dire aurevoir à ton histoire d’amour passionnée avec la malbouffe, le mac do, les restau, le foie gras, le steak grillé, le cheese burger au barbuc’, …

3. Elle sera musicienne
Pseudo musicienne, précisons, et elle t’abimeras les oreilles avec son premier morceau à la guitare (on ne revient pas sur la polémique du wanderwall) avant de se rendre compte qu’elle est nulle, et de se rabattre sur un yukulele. « Parce qu’est c’est trop chill ».

4. Elle parlera dans la langue incompréhensible du yoga. 
Balasana, bhujangasana, savasana, apanasana, …. Elle postera des yogi poses sur insta’ accompagnées de citations relou sur la sagesse et le bonheur et souvent en anglais, parce que c’est plus ‘in’. Elle te tannera pour caler la photo parfaite, même si ça doit prendre 2h, parce qu’elle doit se poser des gold tattoo et se mettre de l’autobronzant afin d’hashtaguer ses marques préférées. De plus, elle checkera toutes les minutes son tel’ pour s’assurer que les likes affluent. L’éclate.

5. Elle est dépensière 

Parce qu’elle veut cheker sa spot-list, de Skeleton à Pipe en passant par les Mentawaï. Elle achète des fringues de petits créateurs « parce que c’est du tissu en fibre de bambou« , et des grandes marques dites spécialisées dans la glisse qui coutent un bras. Parce qu’elle s’évadera en Aquitaine ou en Bretagne même pour une session de 2h. Elle veut une go-pro, une longbaord, une planche sur mesure, un cruiser, un gun, un egg, un fish, une short. Elleveut parite en surf-trip en Cali et faire une retraite yoga à Bali. Elle voyage, elle mange bio, elle veut avoir le style et achète tout ce qui lui donnera un look de surfeuse authentique. Même un (tout petit mini) maillot Volcom à 150 balles.

6. Elle est un peu superficielle.
Au final, elle est un peu fausse. Elle vit avec l’océan, ne mange pas d’animaux, respecte la planète (émoticone plante, émoticone fleur, émoticone Terre) et n’est pas matérialiste. Mais elle achète un short troué à 100 balles, se décolore les cheveux pour faire comme Alana, achète du thé vert healthy et le fais venir des States juste parce que le packaging est beau, ira jusqu’à Bali pour renflouer son compte Instagram, et fera le signe du surfeur sur tous ses selfies. Tout est dit.

7. Elle est toujours un peu artiste
Peinture dans les cheveux, croutes qui finissent accrochées au milieu du mur du salon, shoes custom’ et fringues fait main. Non c’est pas une blague, sa muse sera Maud le Car..

8. Elle se fera draguer, et toi tu regarderas, impuissant 
On viendra la voir, soit pour lui donner des conseils, soit pour lui en demander, et en profiter pour caler une session avec elle le lendemain… Quand aux non surfeurs, pour qui elle représente l’exotisme pur, elle est la victime parfaite du prédateur qu’est le touriste en road trip avec ses potes…

9. Elle est indépendante
Et elle n’aura jamais besoin de nous, du moins en apparence. Elles feront tout leur possible pour nous faire croire le contraire : monter une tente, installer ses dérives, transporter sa planche, trouver un endroit ou camper, faire un feu, … Elle nous apprend la vie et parfois, ça fait mal à l’estime.

10. Elle voyage beaucoup
Et encore une fois, elle n’a pas besoin de nous. Elle prend l’avion comme on prend le bus, elle rencontre tout un tas de personnes qui pensent et vivent comme elle aux quatre coins du monde. Elle est bilingue et nous on peux pas aligner deux mots alors c’est elle qui mène les conversations. Elle oubliera de te dire quand elle est arrivé à destination, et qu’elle ne revient finalement pas avant deux mois. Elle est libre comme l’air, vit au rythme de l’océan et n’écoute que son coeur. Dommage pour le notre..

LR

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