Les attaques de requins ont été multipliées par deux en 20 ans



Des chercheurs ont publié une étude sur le nombre d’attaques de requins entre 1955 et 2015.

Si les attaques de requins semblent plus nombreuses ces dernières années, des chercheurs l’ont confirmé en publiant le 27 février une étude statistique (accessible à cette adresse) sur cette problématique. Pour y parvenir, Stephen Midway et son équipe de l’Université de Louisiane ont étudié les chiffres des attaques rendues publiques dans 14 pays parmi les plus touchés.

Répartition des attaques selon la discipline aquatique

Sans surprise, les trois pays qui comptabilisant le plus d’attaques sont les Etats-Unis, l’Australie et l’Afrique du Sud. Rien qu’aux Etats-Unis, l’étude indique que 1 215 attaques de requins ont été recensées entre 1960 et 2015. La plupart de ces attaques n’ont eu pour conséquences que des blessures mineures. 2% seulement ont eu des conséquences mortelles par exemple aux Etats-Unis.

Evolution du nombre d’attaques par région

Plus généralement, le nombre d’attaques est en augmentation et a même doublé en 20 ans. La cause principale ne concerne pas les requins, mais l’augmentation de la population sur les zones à risques. Ainsi, si la probabilité d’être attaqué par un requin a diminué en Equateur, au Mexique ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée, elle a fortement augmenté en Australie, aux États-Unis, en Afrique du Sud et en Égypte. Les zones proches du littoral attirant de plus en plus de touristes et de résidents locaux, les risques d’attaques augmentent mathématiquement.

Autre enseignement de l’étude, les prédateurs marins vont davantage s’en prendre aux surfeurs et aux baigneurs qu’aux plongeurs. Reste que la probabilité d’être victime d’une attaque de requins sur ces zones à risques est extrêmement faible : environ une attaque pour un million d’habitants.

Les zones étudiées par l’étude