The Rider Post | 7 avril 2016 Le surf offre un avenir meilleur aux jeunes filles du Bangladesh. SURF Water Tois ans plus tôt, Shoma apercu un sauveteur surfer la vague de Cox's Bazar, au Bangladesh. De la magie pure … Alors quand Alam sortit de l'eau, elle courut lui dire : "je veux apprendre à faire ça", et il répondit simplement : "vient demain matin". C'es ainsi que l'histoire commença. Shoma commença à surfer tous les matins, avant de partir vendre des snacks aux touristes sur la plage. Cachant délibérément à ses parents sa passion, Shoma trouva dans le surf un moyen de se rebeller, et en l'espace de quelques jours seulement, d'autres filles se jetèrent à l'eau avec elle. Vivre l'innocence d'une jeunesse volée, toucher des doigts la liberté, ressentir l'indépendance leur était enfin permis grâce au surf. "Ma vie avant c'était fabriquer des bijoux, travailler, dormir, faire des bijoux, travailler, dormir" dit Mayasha, 14 ans. "Mais depuis que j'ai commencé à surfer, je pense à mes rêves, et je me suis rendue compte qu'il y avait plein d'autres choses que je voulais faire". Alam a commencé comme ça aussi, en travaillant sur la plage et louant des chaises longues aux touristes. Il a apprit à surfer seul, avec une planche empruntée et à finalement créée le surf club de Cox's Bazar en 2008, qui compte maintenant 55 membres et une petite collections de planches de surf et d'équipements de seconde main. Et depuis qu'il a commencé à enseigner aux filles, il a trouvé sa voie. Durant des semaines, elles cachèrent leur passion au reste du monde, comme le plus terrible des secrets, avant de finalement le confier a leur famille. Aucun des parents n'approuva la vie cachée de leur fille, s'inquiétant de la réputation de la famille, des on-dits, des regards. Le Bangladesh étant l'un des pays au taux de mariage infantile le plus élevé, la réputation des jeunes filles est primordiale et surveillée. Pour conséquences, elles furent harcelées dans la rue et les jeunes hommes du village vinrent se plaindre aux parents du comportement impropre de leurs filles. Tant et si bien qu'un jour, Shoma disparu des plages pendant plus d'une semaine. Son amie surfeuse Sumi apprit qu'elle avait été vendue en tant que femme de ménage dans une famille. Afin de changer les choses, Alam aida financièrement les familles, et gagna petit à petit leur confiance. Il persuada la mère de Shoma, Katho, que sa fille avait un autre avenir que celui de femme de ménage : une carrière de surfeuse. Quelques mois plus tard, Shoma se hissa sur la 3eme marche du podium ors d'un compétition locale, et remporta 40$, l'équivalent de deux mois de salaire en tant que femme de ménage. Katho fut convaincue, a tel point qu'elle rit de la question du mariage : "elle se mariera quand elle le décidera. Elle ira peut être surfer à Hawaii un jour alors …." Alam, le professeur, veut montrer que le surf et plus largement, l'océan, peut offrir des carrière décente aux filles. Il leur enseigne, en plus du surf, les premiers secours, espérant que certaines puissent devenir sauveteurs en mer à leur 18 ans. Toutes les après midi, un tuteur leur apprend l'anglais afin de pouvoir leur ouvrir les portes du tourisme. Allison Joyce, une photographe Américaine, les aide à récolter de l'argent via une campagne de crowd-funding. La mère de Johanara descendit un jour à la plage avec un panier de bijoux. Elle sonda l'eau, à la recherche de sa fille. Johanara émergea alors de l'eau, pagayant sur sa planche. Elle était trop loin pour le voir, mais sa mère sourirait… JUDE