La piscine à vagues de Saint-Jean-de-Luz attise les critiques

Le projet de piscine à vagues envisagé par la Mairie de Saint-Jean-de-Luz et situé à moins de deux kilomètres de l’océan suscite de plus en plus de critiques de la part de la population locale et des surfeurs.

S’il existe de nombreuses villes françaises dans lesquelles trouver certains des meilleurs spots de surf d’Europe, les projets de piscine à vagues près des côtes sont toujours envisagés par des élus. C’est le cas à Saint-Jean-de-Luz où la Mairie espère construire un Surf Park de 7 hectares avec le soutien du groupe Boardrider (qui possède notamment les marques Quiksilver, Billabong, Roxy ou Element). Boardrider est en effet propriétaire de la moitié du terrain sur lequel verrait le jour cette structure (l’autre moitié étant détenue par la municipalité).

Problème, cette piscine serait construite à moins de deux kilomètres de la plage dans un secteur qui ne manque pas de spots pour pratiquer le surf. Les opposants à cette piscine à vagues se sont réunis ce lundi 28 septembre après qu’une pétition ait réuni plus de 45 000 signataires. Les caméras de France 3 Nouvelle-Aquitaine étaient sur place, de même que nos confrères de Surf Session qui consacre un article détaillé au sujet. Les opposants ciblent notamment l’aspect écologique du projet (l’eau nécessaire au fonctionnement de la piscine à vagues équivaut par exemple à 15 piscines olympiques soit la consommation annuelle de 540 familles).

Le coût (40 millions d’euros) fait également l’objet de critiques alors que la proximité avec l’océan est évidemment ciblée par les opposants. De son côté, la Mairie met en avant la possibilité de créer de nouveaux emplois avec cette piscine à vagues sur un terrain qui a de toute façon une vocation économique depuis 15 ans.

Produite par la société Puzzle Media, l’émission Riding Zone avait déjà enquêté sur le phénomène des piscines à vagues dans un reportage à voir ci-dessous :

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