Vincent Girard | 5 mai 2020 Retour à l’eau pour les surfeurs français à Tahiti SURF Jérémy Flores et Michel Bourez ont pu retourner surfer à Tahiti, grâce à la réouverture des plages sur l’archipel. Si l’accès aux plages en France métropolitaine est toujours interdit au moins jusqu’au 2 juin, la règle est différente de l’autre côté de la planète. En Polynésie, les surfeurs français peuvent retourner à l’eau depuis le 29 avril dernier. Et les meilleurs représentants d’entre eux, les Français Jérémy Florès et Michel Bourez n’ont pas attendu longtemps avant de ressortir leur planche. Les deux surfeurs du championnat du monde ont chacun publié sur Instagram une photo et une vidéo de leur dernière session. Voir cette publication sur Instagram Hey it’s nice to see you again 😝 Thank you Mother Nature always… The ocean is a cure ! #Fukcovid19 😤 – 📷: @benthouard Une publication partagée par Jeremy Flores (@floresjeremy) le 1 Mai 2020 à 10 :44 PDT « J’habite maintenant à Tahiti. J’ai la chance de pouvoir re-surfer depuis mercredi après 48 jours sans surfer » a expliqué Jérémy Flores sur sa page Facebook. « Même éloigné, je pense pouvoir donner mon avis en tant que surfeur français ! Aujourd’hui, comme souvent, j’ai pris des vagues pour toute la communauté de surfeurs (et usagers de la mer) réunionnais, qui sont, eux, interdits d’accès à la mer depuis 7 ans. Vous imaginez ? 7 ans ! Pour eux, la privation de l’océan ne se compte pas en quelques semaines mais en années. Je pense que c’est bien de le préciser aux vues de ce qui se passe en ce moment avec le COVID19. » Voir cette publication sur Instagram @floresjeremy behind the bowl and grabbing the rail hard this morning in Teahupo’o , imagine how good it is to get this vision after more than a month without surfing… Video credit @manea.f for @waaaaves_tahiti Une publication partagée par Waaaaves (@waaaaves_tahiti) le 2 Mai 2020 à 9 :26 PDT « C’est très dur pour tout le monde. Evidemment, je suis également touché par ce qui se passe sur tout le territoire français. Je pense aux victimes et à leurs familles, je pense aussi au personnel de santé qui est en première ligne pour nous sauver. L’épidémie est encore là, il faut faire très attention.Je suis néanmoins surpris par l’interdiction d’accéder à la plage et, donc, de pratiquer les sports nautiques jusqu’au 1er juin, au moins. J’espère vraiment que le Gouvernement français pourra lever cette interdiction, qui me paraît inutile sachant que le surf est une activité physique individuelle en milieu naturel, loin des regroupements des villes. J’apporte mon soutien au concept de plage dynamique pour que les surfeurs français puissent, tous, avoir accès à l’océan en respectant les consignes sanitaires.Courage à tous.« Voir cette publication sur Instagram Today is a good day . After a month of being locked in my house and not being allowed to go in the ocean , we are finally free to spend some quality time in the water . No more quarantine in TAHITI (for now). This was actually my really first wave ! I woke up super early to bit everyone and to be able to surf by myself before the crowd shows up . It worked ! 😁😁😁. The feeling of surfing is incredible but just to be back in the ocean is priceless! My arms felt tired after an hour and half of surfing so I decided to go IN . Stay strong people , your time will come soon 🙏🏼🙏🏼🙏🏼#backinthegame . Une publication partagée par Bourez Michel (@bourezmichel) le 30 Avril 2020 à 2 :08 PDT Le local Kauli Vaast a également été vu sur le célèbre spot de Teahupoo. Voir cette publication sur Instagram @kaulivaast back in his backyard after more than 40 days of being confined at home, I love to watch this guy surf he makes it look way too easy ! @quiksilver @slaterdesigns Une publication partagée par Tupu Te Tai Media (@tuputetaimedia) le 2 Mai 2020 à 9 :06 PDT Voir cette publication sur Instagram First swell this morning after the containment. Thank you @lh.prod for the beautiful 📸 @quiksilver @slaterdesigns Une publication partagée par Kauli VAAST Tahiti 🇵🇫 (@kaulivaast) le 2 Mai 2020 à 11 :21 PDT L’émission Riding Zone avait réalisé à Tahiti un portrait sur ce même Kauli Vaast, issu d’une famille férue de surf.