The Rider Post | 1 août 2016 TOP 5 des vagues les plus longues du monde insolite Water Namibie, Espagne, Costa Rica, on vous fait voyager tout autour du monde, de continent en continent, à la chasse aux vagues longue d’un kilomètre. Embarquez avec nous ! A tous les roadtripeurs et autres curieux de la vagues, on vous emmène visiter les spots les plus jouissifs de la planète. L’endurance est de mise, tout autant que la motivation, pour pourvoir surfer ces vagues qui semblent ne jamais se refermer. Dale Staples nous avait déjà prouvé qu’il était possible de tuber plus de trente secondes l’une de ces vagues d’une infinité palpable. Où sont-elles ? Qui sont-elles ? On vous dit tout et mieux, on vous le montre ! Chicama, Pérou, Amérique Cette gauche se trouve dans une zone aride du nord du Pérou, en Amérique Latine, et c’est peut être LA plus longue vague du monde, qui déroule sur 1 100 mètres. Un record a même pu être établi par le surfeur Christobal de Col qui a exécuté 34 tricks sur une seule et même vague, le tout enregistré par le Guiness Book. Sa hauteur ne dépasse que très rarement l’épaule, soit 1m 50. Chicama n’est pas qualifiée de vague puissante, elle est donc parfaite pour les surfeurs débutants et intermédiaires. Depuis peu, Chicama est devenue la première vague protégée au monde, par la loi « Ley de Preservación de Rompientes aptas para la práctica deportiva » (Loi de protection des vagues destinées à la pratique sportive). 13 ans de négociations ont été nécessaires pour faire que ce joyau des mers reste intacte. Le 18 février dernier, son Inscription au Registro Nacional de Rompientes (Registre National des Vagues) a officialisé sa protection. Skeleton Bay, Namibie, Afrique Encore une autre gauche célèbre pour son neverendisme. Capricieuse, elle ne fonctionne pas tout le temps. Il vous faudra aussi beaucoup de courage et de patience pour parvenir jusqu’à elle, car en effet, aucune route ne mène à Skeleton. Pour la trouver, vous devrez quatre-quater des heures avant de pouvoir l’apercevoir. Vague tubulaire, elle n’est donc pas accessible aux débutants, il faut trimballer un sérieux bagage de surfeur pour pouvoir la dompter sans encombre. Certains disent qu’elle peut dérouler sur 1 500 mètres… Le diamant du désert sort à peine de l’ombre, il est encore temps de la surfer seul, mais attention, ça ne va pas durer… Jeffrey’s Bay, Afrique du Sud, Afrique Après deux gauches, voici une droite, extrêmement technique, puisque même les pro surfeurs du CT peinent sous la rapidité de cette vague. Surnommé le « meilleur pointbreak* de la planète », c’est aussi l’un des plus dangereux. Cette vague déroule avec force sur de la roche, attention alors à tout ceux qui ne maitrisent pas aussi bien leur planche que le guidon de leur vélo… Quand les sections se connectent, Jbay peut être vraiment très longue, frôlant le kilomètre. Elle se compose sinon d’une dizaines de vagues : Magna, Boneyards, Supertubes, Impossibles, Tubes, Coins, The Point et Albatross, de quoi largement s’éclater. Attention au localisme, surtout sur Boneyards. * Pointbreaks : spot de surf où les vagues cassent sur du sable ou de la roche. Mundaka, Euskadi, Espagne Si vous êtes chanceux, cette gauche espagnole pourrait bien vous transporter sur plus de 500 mètres. Extrêmement changeante, elle est généralement tubulaire, mais elle fonctionne cependant que très rarement. Extrêmement populaire en Europe, elle n’en reste pas moins visitée par des surfeurs du monde entier. Pavones, Costa Rica, Amérique Centrale Nous faisons une nouvelle fois la rencontre d’un pointbreak, très prisé au Costa Rica. C’est une vague douce, se formant sur un fond de sable et galets, extrêmement manoeuvrable et qui offre des vagues longues de trois minutes (de 400 à 900 mètres). Les surfeurs de tous niveaux pourront s’y éclater si les conditions sont réunies. Spot reculé et difficile d’accès, c’est aussi l’unique vague surfable sur cette partie de la côte du Costa Rica. Si un swell puissant frappe la côte, elle offrira de jolis petits tubes.