The Rider Post | 27 avril 2017 Découverte d’une chenille mangeuse de plastique pour sauver la planète ! Environnement Lifestyle De son petit nom, la « fausse teigne de la cire » a la capacité de dévorer le polyéthylène, le matériau utilisé pour les emballages en plastique. Federica Bertacchini, une apicultrice espagnole a fait une découverte majeure concernant l’environnement car ces larves peuvent manger ce produit très résistant qui pollue largement notre planète. Également scientifique à l’institut de biomédecine et de biotechnologie de Cantabrie, cette femme s’est rendue compte que ces chenilles persévérantes avaient carrément mangé le sac qui les contenait ! Ces insectes servent généralement d’appât pour la pêche ou de nourriture pour les reptiles mais il semblerait qu’un destin plus noble les attend. Il existe quelques solutions pour se débarrasser des déchets en plastique, notamment dans les océans mais pour la première fois, c’est un phénomène naturel qui pourrait en venir à bout. Plus de 90 millions de tonnes d’emballages plastiques sont déversées chaque année dans le monde donc cette découverte pourrait vraiment changer les choses. Le polyéthylène est un produit particulièrement résistant qui constitue 40 % des produits en plastique en Europe et ces larves pourraient être un remède efficace pour contrer la pollution due à ces déchets. À noter quand même que d’autres bestioles peuvent ingurgiter cette matière (comme les cafards) mais contrairement à notre fausse teigne de la cire, elles n’ont pas la capacité de le bio-dégrader. Cette larve serait utile mais également nuisible car elle est aussi réputée pour faire des dégâts dans les ruches. Parce qu’une fois transformée en papillon, elle prend le nom de Galleria Mellonella et fait un vrai carnage chez nos amies les abeilles lorqu’elle s’introduit dans la ruche. Donc sa prolifération n’est pas une si bonne nouvelle que ça en fin de compte. Et il faudrait beaucoup de ces insectes pour parvenir à endiguer le fléau du plastique sur terre surtout qu’elles ne vivent que 6 à 7 semaines en moyenne. Mais sachant qu’un sac plastique met environs 200 ans à se dégrader et que ça peut aller jusqu’à 1000 ans pour une bouteille, cette trouvaille peut être une véritable solution pour sauver l’environnement. Heureusement que la nature est encore là pour sauver les conneries des humains en fin de compte…