The Rider Post | 24 janvier 2017 Greenpeace déclare que les vêtements de sport seraient nocifs pour la santé ! Business Environnement Lifestyle Mode Ces vêtements sont designs, fonctionnels et bien souvent soucieux de l’écologie, sauf qu’ils seraient très mauvais pour notre organisme ! D’après l’ONG, 90% des articles analysés sont dangereux pour la santé humaine et l’environnement. Greenpeace vient d’annoncer via un communiqué de presse que ces fringues nature friendly seraient toxiques car bourrées de substances chimiques néfastes pour le bien-être et la planète. Patagonia, The North Face, Jack Wolfskin, Columbia… toutes ses marques qui rivalisent d’ingéniosité pour trouver les meilleurs compromis afin d’offrir des vêtements techniques, chauds, non transpirants et non encombrants feraient finalement fausse route ? Blousons, chaussures, sacs à dos, tentes, gants… tout y est passé. Greenpeace a analysé et passé au peigne fin 40 produits qui proviennent de 11 marques différentes. Ces pièces ont été choisies par 30 000 internautes lors d’un vote organisé par l’ONG. Et le résultat est affligeant car 36 articles sur les 40 contiendraient des traces de composés perfluorés ou polyfluorés (PFC), des substances considérées comme dangereuses pour la santé. Tous les échantillons prélevés étaient positifs à ces PFC. Ces marques destinées aux sports outdoor sont dans de sales draps car si ce que dit cette enquête est vrai alors les amoureux de la nature qui n’hésitaient pas à dépenser deux ou trois fois le prix d’un article de grande surface pour s’offrir un produit technique haut de gamme, vont vite changer leur fusil d’épaule. Mais c’est quoi au juste ces « composés perfluorés » ? Et bien ce sont des polymères chimiques qui font partie des principaux gaz à effet de serre que l’on peut retrouver sur la liste du Protocole de Kyoto. Ces marques de sports de plein air utilisent ces composés chimiques pour rendre leurs produits imperméables. En général on utilise ces substances dans les emballages alimentaires ou comme agents antiadhésifs car ils sont très persistants et résistants à la dégradation. Et c’est ce qui pose problème à Greenpeace car une fois présents dans l’environnement, ils mettent beaucoup de temps à se dégrader et s’immiscent dans la chaîne alimentaire. Certains de ces composants sont également suspectés d’avoir des effets de perturbateurs endocriniens. Il parait qu’on en aurait retrouvé dans le foie de dauphins et d’ours polaires ainsi que dans l’eau récoltée dans huit montagnes dans le monde. Une nouvelle qui fait froid dans le dos ! Le communiqué officiel est dispo ICI et si vous voulez rejoindre la campagne de Detox organisée par Greenpeace, les infos sont par là.